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Le moustique tigre est de retour

Publié le 15 septembre 2020
Thème : Mairie
Le moustique tigre est implanté et actif dans l’ensemble des départements de la région Occitanie. Cette situation est sous surveillance car ce moustique peut, dans certaines conditions, transmettre les virus de la dengue, du chikungunya, du zika et de la fièvre jaune.

Moustique-tigre, sa vie, son œuvre…

Voilà plus d’une trentaine d’années qu’Aedes albopictus (le moustique-tigre) est présent en Europe occidentale : identifié en Albanie dès 1979, il est présent, notamment, en Italie depuis 1990. Depuis sa zone d’origine, le sud-est asiatique, il a essaimé à la surface de la planète à la faveur du commerce international, en particulier des pneumatiques usagés.
En 16 ans, cinquante-huit départements colonisés ! Un autre problème est, ensuite, celui de son extension de proche en proche par des moyens très classiques : les transports individuels et collectifs. Car le moustique-tigre prend lui aussi la voiture, le train ou l’autobus (entre autres), et pas seulement dans le coffre...

Prévention

Les femelles du moustique-tigre pondent leurs œufs à sec, sur la paroi ou le rebord d’un récipient ou objet incurvé pouvant recueillir de l’eau, et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent, après nymphose, des moustiques adultes et… piqueurs. Important : ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales.
Gîtes larvaires : un peu partout chez soi.
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts.
Ces « gîtes » de reproduction sont, en grande partie, « fabriqués » par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Il est impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps.

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Pas d’eau pour les moustiques

Si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement.

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